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candide devient libertine

12 février 2008

bite2

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Du néant informe et incolore d'aucuns ont vu du blanc, de l'ombre de la force et de la faiblesse...
Star wars a inodé de sa philosophie binaire  nos esprits... faut croire...
Une corde attachée à une bite sur le port amarre le bateau, souvenir ombilical du cordon que chacun porte en cicatrice et que beaucoup cachent encore pour s'y accrocher vitam eternam.
La bite se dresse, rigide et forte, assurant de la tempete, rassurant lorsque les flots se déchainent, protégeant de la brisure certaine que le gros grain amène.

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10 février 2008

matin ebourifffe

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Ebouriffée encore de sommeil mal digéré, ca brille à la fenetre comme un éclat renvoyé par un cristal caché au coin du goudron
Goudron cristal, quel est cet imbroglio poético urbanico dominical ?
La croisée est fermée et il ne pleut pas sur le jardin.
Y'a pas de jardin

Un marin brestois, hier m'envoya une bite d'amarrage.
Je te la partage.
Je ne sais sa fonction
Je ne sais sa mission
Le marin a laissé un pompom
La chance peut etre ?

Qui me decryptera cette charade sybilline ?

9 février 2008

crapaud coquin

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Dormi mille ans
Pas de prince charmant
La princesse trouva un crapaud et décida d'inverser l'histoire
elle l'embrassa
voyez le résultat
etonnée par une manifestation si voyante, la princesse demanda timidement "je continue ?"

9 février 2008

hormones à la dérive

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Ce matin, au saut du lit, un correspondant en mal de tendresse me parlait du manque d'hormones
supposé...
Il me semblait, qu'en ces flots sensuels d'électroniques,nous nagions sur des flots d'hormones à la dérive.
Dérive d'hormones faute de derive de sentiments.
Sur quel ilot s'accrocher ?
Un mat, un phare, un pic surgira t'il dressé de l'océan pour qu'on puisse s'y arrimer solidement ?
Marins pravés et dépravés qui naviguez sur ces flots,à vos cordages, à vos bites d'amarrages....

31 janvier 2008

Le soleil inonde

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droits de reproduction voir le lien
http://creativecommons.org/licenses/by-nc/2.0/fr/legalcode

Le soleil inonde

Tout à fait la chambre alanguie. Un soleil de printemps, pas bien costaud juste assez pour pousser les bourgeons hors de leur étui d’écorce sombre.

Ce ne sont pas encore les roses d’écloses ni les feuilles tendres à l’appétit vorace des jeunes chenilles. Un soleil adolescent, même pas turbulent.

La brune s’étire comme une chatte. Des fois brune, des fois blonde, des fois rousse, elle attend lascivement comme un caméléon l’amant pas trop chaste qui déferra le bouton perlé de nacre qui emprisonne sa volupté endormie.

Pas de bruit. Juste le sifflement de la bouilloire qui attend qu’on la délivre de la chaleur de la résistance chauffée à blanc pour délivrer l’arôme délicat du ceylan . Pour le coup on penserait bien aux éléphants et aux princesses parées de soie, de voiles délicats et de bijoux précieux dont le nom même est un diadème.

Le chandelier s’est répandu en flaques opaques au pied de la lampe de cuivre terni.

La dernière lumière a flambé brusquement avant que la mèche ne s’étiole complètement.

La fierté de la chandelle ne se dresse plus.

Retombée en paraffine informe et durcie.

La Belle rêvait pourtant d’un autre durcissement qui ne vient pas.

Son sein se gonfle déjà, inutilement tendu d’une attente non résolue….

Un froufrou glisse dans la porte d’entrée, peut etre un manteau qui choit à terre,

Ou un courrier qui s’égare dans le cendrier ?….

Dis moi la suite, pour arrêter cette suspension du temps qui m’éprouve, m’enlace et m’enchaîne…

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30 janvier 2008

lumignon

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Du fond du lit, un lutin a jailli, impromptu, inattendu, taquin et joueur.

Il s'est dressé,dans son calecon rayé et a montré le bout de son nez, tel un lumignon timide regardant les pales étoiles déjà disparues.

ll voudrait jouer, mutiner, batifoler, il est levé alors que la ville dort. Sa couche est froissée, désordonnée d'une débauche jamais commencée, il ne sait où aller.

Le fleuve s'écoule et les canards s'ébrouent, clapotent et cancanent sans ménagement.

Le lutin s'en effraie et se recouche un moment.

Une perle de lait sourd au sein lourd de la belle endormie. Il voudrait le lapper, s'en repaitre jusqu'au sommeil béat. Il s'approche doucement, les sens et le membre tendus.....

Le rideau de velours s'abat brusquement sur la fenêtre, son attache a cassé.

Il fait noir. Le lumignon ne suffit plus à briser l'obscurité.

A toi lecteur de me dire ce qu'il s'est passé.

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29 janvier 2008

soleil levant

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e jour à point au creux du fleuve lascif
garonne ? Rhone ? rhin ? gange ?
son identité est indéfinie.
Il n'y a que l'arche du pont perdue dans les vapeurs humides que réveillent les péniches et troublent les poissons.
Au ras de l'eau, une poule au bec jaune s'enfuit dans une gerbe claire parmi les joncs épars et les iris d'eau.
Le clapotis se fait ténu, imperceptible.
Seule sonne la cloche dans la haute ville, protectrice et fidèle au rappel de l'heure du travail.
Le soleil se lève et toi aussi tu dresses ton édendard fier pour saluer le jour et ta belle.
Le pli du drap s'est tendu, comme une ofrrande muette qui ne sait se dire encore.
Je frissonne aux promesses entrevues d'une béatitude espérée.
Le fleuve s'est éclairé de mille reflets de miroirs brisés qui ont oublié la lune et ne connaissent pas encore le scintillement doré du zénith.
Dans le lit l'entrejambe s'entrouvre en espoir de rosée.
Le soleil s'est levé.
La cloche s'est tue et l'attente a commencé.

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28 janvier 2008

genese le chevalier

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le jour point

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28/1/2008 14h09

Cher chevalier servant,

Merci pour ce message charmant et instructif.
Alors partant pour les liaisons (pas dangereuses j'espère) épistolaires sans doute, libertine peut etre, libidineuse on ne sait.
Je n'osais espérer que cela put encore exister à notre ère électronique mais, l'esprit de la chevalerie a perduré par dela les bits electroniques.
Démarche de communication, démarche d'intériorisation ce me semble.
On dit ainsi qu'il y a de vieilles âmes,comme vous, qui traversent l'espace et le temps, qui filent la vie à la roue de la vie la Samsara, tels les bouddhistes ou affiliés.

Longtemps je me suis plue à tout cela mais, désormais,ma vie est de plus en plus immobile et désertée de toute humanité.

Vous vivez aux rivages de la Garonne.
J'aime beaucoup Toulouse, jadis souvent fréquentée en week end, un amoureux exotique résidant à la cité universitaire
C'est vivant et charmant. Plein d'âme.De chevaliers égarés.
De douceur.
La Provence est plus rude, sans doute l'empreinte de tous ces religieux qui quadrillèrent les rues d'édifices consacrées et de demeures magnifiques, bien pensants....
Je pense à quitter la venteuse Provence, et le courage me manque pour larguer les amarres, l'énergie aussi pour gérer tout cet environnement matériellement inerte et lourd. Peut etre aussi par ce que le cycle n'est pas totalement fini et qu'il faut aller à son terme ultime avant que la roue ne tourne, Samsara pour certains, tao pour moi.
Dans ce néant poussiéreux, un rai de lumière traverse timidement pourtant le brouillard farineux. L'espoir ne point pas encore, mais il est en promesse sans doute.
Le connu actuel, je ne le vois que comme les limites que le temps, l'expérience, la naissance et les croyances nous ont imposé et que l'on a accepté.
J'aime les oiseaux jusqu'à l'ivresse de la liberté dont ils sont le symbole.
L'espace infini de tous les possibles est en nous. Le travail est de le révéler.
Et voila, comment au détour électronique d'un clavier celle qui se souhaitait libertine perd sa candeur pour s'approfondir en méditation épistolaire qu'elle te partage.
Peut etre qu'on en fera un roman...
Peut etre pas....
Je garde encore le masque mystérieux de l'inconnue, un instant encore, pour sublimer l'imaginaire et éviter le glaçage figé d'une réalité moins tolérante et plus prosaique.
Loin des sueurs inévitables du corps, de l'odeur de l'effort, de la douleur du travail, je reste, pour un temps encore, dans l'espace suspendu où les muses inspirent les poètes
et titillent les artistes.
A toi, épistolaire et inconnu ami, providentiellement trouvé sur la toile dévorante et multiforme, écran de tous les désirs et rêves des minuscules humains insignifiants.

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27 janvier 2008

genèse un et deux

Genèse 2

Le soleil se lève timidement
Tout seul
Rien d'autre ne s'est encore levé à l'horizon sensuel a peine entrevu.
Les brumes tendres de la candeur inavouée voilent le paysage impudique de raison impérieuse.
Un jeune homme brun traverse le paysage, fugace et langoureux.
Qui prendra la plume pour poursuivre l'ouvrage, entrouvir le feuillage...le bouton de rose

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810

Genèse

Liberté peut etre
Rebelle timide depuis longtemps. Oui, peut etre.
mais ..... libertine ? sur les terres de Sade je ne suis point allée ; je connais ses chateaux, présents en Provence. Je connais ses écrits.

De l'ocre du Roussillon à la neige du Ventoux le vent seul défait mes cheveux et entrebaille ma chemise, libertine point, point encore.

Je ne sais rien de ce territoire inconnu, a peine nommé, jamais visité.

Incroyablement Candide jusqu'à la naïveté étonnée, qui me croira ?

Peut etre qu'aux détours électroniques du clavier, éducateurs, initiateurs, professeurs, conférenciers,coachs et photographes vont se lever dans un grand élan phéromonal de générosité de queue si ce n'est de coeur...

Et pour le coup, ma plume s'est entachée un instant d'une étoile libertine.. peut être.

J'en suis toute confuse, surprise et émue.

A toi lecteur,lectrice aussi de m'en conter et faire découvrir la teneur, la saveur et confiner enfin, peut etre, à la splendide avancée de l'impudence, de la témérité sensuelle ...

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candide devient libertine
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