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candide devient libertine
31 janvier 2008

Le soleil inonde

53_633

droits de reproduction voir le lien
http://creativecommons.org/licenses/by-nc/2.0/fr/legalcode

Le soleil inonde

Tout à fait la chambre alanguie. Un soleil de printemps, pas bien costaud juste assez pour pousser les bourgeons hors de leur étui d’écorce sombre.

Ce ne sont pas encore les roses d’écloses ni les feuilles tendres à l’appétit vorace des jeunes chenilles. Un soleil adolescent, même pas turbulent.

La brune s’étire comme une chatte. Des fois brune, des fois blonde, des fois rousse, elle attend lascivement comme un caméléon l’amant pas trop chaste qui déferra le bouton perlé de nacre qui emprisonne sa volupté endormie.

Pas de bruit. Juste le sifflement de la bouilloire qui attend qu’on la délivre de la chaleur de la résistance chauffée à blanc pour délivrer l’arôme délicat du ceylan . Pour le coup on penserait bien aux éléphants et aux princesses parées de soie, de voiles délicats et de bijoux précieux dont le nom même est un diadème.

Le chandelier s’est répandu en flaques opaques au pied de la lampe de cuivre terni.

La dernière lumière a flambé brusquement avant que la mèche ne s’étiole complètement.

La fierté de la chandelle ne se dresse plus.

Retombée en paraffine informe et durcie.

La Belle rêvait pourtant d’un autre durcissement qui ne vient pas.

Son sein se gonfle déjà, inutilement tendu d’une attente non résolue….

Un froufrou glisse dans la porte d’entrée, peut etre un manteau qui choit à terre,

Ou un courrier qui s’égare dans le cendrier ?….

Dis moi la suite, pour arrêter cette suspension du temps qui m’éprouve, m’enlace et m’enchaîne…

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Commentaires
C
Il la porte dans ses bras, elle suspendue à son cou, les yeux rivés dans les siens. Il se dirige d'un pas agile vers le lit, et l'y dépose délicatement telle une perle noire nacrée en offrande aux dieux des amours.<br /> La Belle étendue, ses longues jambes de gazelle légèrement repliés et ouvertes désireuse de se laisser abuser, avec son consentement cela s'entend. Pourtant elle aurait bien feint une quelconque résistance, pour corser le jeu non pas du chat et de la souris, mais bien celui du lion et de la chatte.<br /> Le beau jeune homme la voyant à son aise, la caresse tendrement de tout son corps, ses mains ne suffisant pas pour rendre l'hommage qui est dû à sa Dame. Remontant tranquilement des pieds fins, et des chevilles gracieuses, ses mains fermes prenant les mollets et les cuisses de la Belle, son bâton de vie étincelant frottant alternativement le haut d'une cuisse et puis l'autre.<br /> La Belle toute exicitée de le voir au dessus d'elle l'invite d'une légère pression sur les épaules à venir illuminer sa caverne, comme dans le mythe bien connu qui conduit à la révélation.<br /> par petites touches successives à l'entrée, il se fait annoncer.<br /> La caverne est bien tendre et ombragée, il y règne une douce chaleur d'été.<br /> Le bâton de vie l'explore plus avant, l'antre se faisant de plus en plus accueillante. Cela lui semble être comme un jeu de fontaines tellement le lieu ruisselle. Allant et venant prestement, jusqu'au fond de l'endroit le beau jeune homme se retient afin que sa Belle profite pleinement de ces ébats tant attendus.<br /> Soupirant et hâletant sous ces tendres assauts, elle entre comme en vibration ou en transe, perdant à chaque fois un peu plus sa candeur.<br /> Elle se cabreet enserre les fesses de son amant, lui précisant le chemin. Il n'est plus question maintenant de s'égarer, quoique c'est à voir.<br /> Le rythme s'accélère, la Belle se laisse crier sa joie et son contentement, l'amant non plus ne se contrôle plus. N'y tenant plus tous les deux, dans un éclair lumineux et subit ils explosent vers les cieux radieux. Oui, vraiment la lumière les accompagne, la puissance de l'énergie libérée les submerge et leur apporte douceur et grâce.<br /> Le temps semble suspendu, leurs corps ont comme disparu, seule persiste cette présence chaleureuse, rassurante et aimante. Ils sont comblés et au seuil de la vérité.<br /> Longtemps encore ils restent enlacés, jouissant de ces moments divins ineffables.
C
Le beau jeune homme nu dans l'embrasure de la porte apparaît, le soleil derrière lui, le montre lumineux et resplendissant auréolé de poudre d'or, telle une statue d'ébène animée, il franchit le seuil de la chambre.<br /> Son ombre se projette sur la Belle, qu'il va rejoindre à pas feûtré.<br /> La belle étendue lascivement, peut enfin savourer ce moment, qui va sans doute la libérer de sa funeste attente.<br /> Tous ses muscles et le membre tendu, il s'assied à son côté et l'invite d'une main ferme et assurée à se lever.Déjà debout, il la plaque tout contre lui, et de ses bras puissants il l'enserre.<br /> La Belle est maintenant tout sourrire.<br /> Leur corps se sentent et se respirent, les yeux dans les yeux, leurs poitrines s'embrassent, la Belle désormais, sent la palpitation du membre viril contre son ventre.Du gland turgescent comme rouge de honte s'écoule une rosée délicieuse.<br /> La belle en réponse n'en voulant perdre une goutte, d'une main lui caresse l'entrejambe tandis que bientôt sa bouche envieuse n'y tenant plus mordille et titille le satyre puant. Elle y frotte également son doux visage. Elle joue maintenant comme une enfant sachant apprécier la sucette vivante. Sa langue l'explore et en fait le tour, affamée comme elle est. Le membre durcit de plus en plus.<br /> Le bel homme rûgit de plaisir, et la relève maintenant. Il l'embrasse à pleine bouche, leur langues s'enlaçant. A son tour il se met à genoux dans la position d'adoubement. Ce sont là d'autres lèvres qui se présentent à lui rosies et humides. Il pourrait presque sentir comme un siroco aux efluves parfumées, soufflant d'entre les tendres vallées. A la pointe de ce frêle édifice le bouton nacré n'attend plus qu'une douce et tendre caresse.<br /> Du bout de sa langue longue et fine, il remonte le vallon, ne laissant aucun recoin orphelin de cette délicieuse caresse. Sa langue entre et sort de ces interstices, comme le ferait son pénis. Au bout du chemin il le voit, le bouton qui déjà rougeoit. Il se doit de l'honnorer dignement, et de quelques mouvements bien maîtrisés le pousse à se montrer davantage. Maintenant à l'air libre il palpite et diffuse sa joie alentour. La belle de tremblements de plaisirs est assaillie, elle en étouffe presque oubliant de respirer toute émerveillée qu'elle est. Elle se cabre elle se raidit sous les tendres assauts de son amant. <br /> Explosant enfin elle se libère, chantant sa joie à la terre entière.<br /> Elle relève son aimant, et le remercie, se presse de tout son corps transi contre lui.<br /> Le jeune lion n'est pas en reste non plus râvi d'avoir pu lui montrer son désir, ils se regardent amoureusement et s'embrassent comblés.<br /> mais l'histoire ne finit point là, elle trouvera sa suite trés bientôt.
candide devient libertine
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